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Cie E2dTdi
MOUKAM FONKAM

A venir
Le Génocide du Sanglier
Le sanglier est un animal surnommé sauvage ; à l’observer, il se plait dans sa boue et libre de son environnement. Sa silhouette est massive comme un discours politique qui désoriente ; son ensemble est présent, exactement comme l’effort de l’homme dans sa société. Sa tête dotée d’une beauté à ne pas être accepté, est intrigante comme ce programme électronique à destruction massive. La queue est assez longue comme une magouille viscérale. Le sanglier répand une forte odeur. C'est au crépuscule semble-t-il et durant la nuit qu’il s'active.
partir de cette parcelle de vie, d'environnement pour danser, donner lieu à une quête d’être ; écrire et interroger le quotidien. Parler de l’Homme, le souffle de la société; l’animal moderne qui invente et réinvente ; suggérer à travers la bête, l'héritage que le quotidien nous livre ; la manière dont il prend possession de notre corps et de notre esprit. Comment au milieu de l'imposture humaine cherche-t-on à devenir soi-même, en habitant une autre façon d’être.
Dans cette même démarche que le solo « Une Fenêtre » créé en 2012, où la poésie des espaces donnent lieu à une interprétation purement artistique, le Génocide du Sanglier va invertir sa notion de l’espace et de ce qui doit être perçu. Une nouvelle réplique de la Cie E2dMF sur une succession d’épisodes sur le quotidien, l’Homme, l’animal moderne.
Moukam Fonkam parle de tableau vivant de l'animal comme une série d’époque ; l’humain inventé et réinventée. Le génocide du sanglier, une migration de désirs, de situation, de peintures, de présent ; le regard multiples des temps indéfini.
À l’aube d'une époque nouvelle, la porte de la cage où réside la folie humaine s’ouvre ; ils avancent et arpentent le même couloir : celui de l'homme évolué qui n'est finalement qu'un sanglier, brut et féroce.
Dans leurs piétinement, ils s'en prennent au mouvement et s’orientent vers la même direction.
Aucune voix n'existe pour parler de l’animal, à part leurs corps qui s'exprime. le son sourd et lourd des pas est un rugissement de cœur. La clairière s'installe. Manipulés ou manipulateurs, nous appartenons à la même meute et dégageons les mêmes odeurs.
partir de notre animal, de son humour, de son environnement pour danser.
Moukam Fonkam parle du tableau vivant de l'animal comme danseur et humain qui se plait dans sa façon d’être. une migration de plusieurs tableaux, plusieurs interrogations et mise en situation.

Conception et Chorpoésigraphie: Moukam Fonkam
Distribution en cours